Le massacre tristement célèbre du 28 septembre 2009 en Guinée, suscite des commentaires nourris au sein de la communauté internationale.
Alors que le gouvernement guinéen se focalise sur la question relative aux préparatifs de la tenue du procès, le sous-secrétaire d’État adjoint aux affaires africaines des États-Unis, Michael Gonzales, d’une toute autre tonalité, a exigé qu’il faut que les responsabilités soient situées.
« Nous les encourageons maintenant à prendre les dispositions pour aller vers le procès de massacre du 28 septembre. C’est une question de crédibilité du CNRD. Le renforcement de l’État de droit jouera tout leur crédibilité. Mais pour cela il faut que les responsabilités soient situées dans le cas des crimes graves comme celui du 28 septembre 2009 où plus de 150 personnes ont été tuées et des femmes violées (….), le CNRD s’est engagé à promouvoir la justice », a souligné l’envoyé du président américain.
Pour rappel, une mission de la Cour Pénale internationale (CPI) en séjour à Conakry dirigé par le sénégalais Bâ Amady, chef de la coopération internationale du bureau du procureur de la CPI, a rencontré la ministre de la justice ce jeudi 25 novembre 2021.
Elle aurait donné un délai de trois mois à la Guinée pour tenir ce procès ultra sensible, coûteux et complexe. Tant est large la chaîne de commandement concernant ledit massacre.
Saidou Barry