En Guinée, les violations des droits humains sont de plus en plus récurrentes.
Le viol qui constitue une atteinte à la dignité humaine et reconnu comme un crime par le code pénal guinéen apparaît comme une banalité dans le pays, en s’appuyant sur les chiffres avancés par les autorités.
Le dernier cas en date est survenu dans la sous- préfecture de Saramoussaya, préfecture de Mamou, où une fille de 13 ans, victime d’agression sexuelle a été retrouvée morte.
Le président de la Ligue pour les Droits et la Démocratie en Afrique qui condamne cet acte ignoble invite les autorités judiciaires à agir très rapidement, afin que les auteurs de ces crimes soient sévèrement punis.
« Nous appelons la justice à se montrer plus sévère à l’encontre des auteurs et complices des viols et autres crimes à caractère sexuel, afin de créer un environnement sain et sûr pour la femme en général et la fille en particulier. Nous appelons le gouvernement et la société civile à œuvrer de concert pour faire reculer ces crimes en passe de devenir un inquiétant phénomène de société », a-t-il invité dans un entretien avec mosaiqueguinee.com, ce lundi 20 décembre 2021.
Hadja Kadé Barry