En Guinée, l’accès aux logements demeure une problématique difficile à cerner. Au-delà du prix du loyer jugé exorbitant, les gestionnaires immobiliers peuvent exiger une avance allant de six (6) mois à deux (2) ans.
Pour atténuer la souffrance des populations, le gouvernement guinéen vient de décider de la limitation de ce paiement anticipé, à seulement trois (3) mois.
La mesure est sans doute bien accueillie par le président de l’union des consommateurs de Guinée, qui ne cesse de formuler des plaidoyers en faveur de la construction de logements sociaux.
« Il est vrai que l’autre pan de notre plaidoyer est aussi le loyer cher mais cela suppose que l’offre doit être égale ou supérieure à la demande. Donc cela prendrai un minimum de temps et pour ce faire nous encourageons toutes les actions allant dans le sens de la construction des logements sociaux et autres. En attendant nos consommateurs avaient du mal à accéder à un logement, parce que les conditions étaient extrêmement lourdes à l’exemple de 6 mois d’avance et 3 mois de caution. C’est pour cela que nous accueillons avec une grande satisfaction entre autres les mesures d’accompagnement dans le cadre de la lutte contre la vie chère notamment les conditions d’accès aux logements. Nous pensons que cela répond à notre plaidoyer et cela va soulager les consommateurs même les plus reculés. », s’est-il réjoui dans un entretien avec mosaiqueguinee.com, ce vendredi 25 mars 2022.
Ousmane Keïta insiste tout de même sur la stricte application de la décision. Il invite les autorités à trouver des voies et moyens nécessaires quant à la concrétisation de cette initiative qu’il compte appuyer.
« Aussi nous souhaiterions que ces mesures soient appliquées et suivies par les autorités que nous nous engageons à accompagner dans ce sens et dans le cadre de la sensibilisation auprès des opérateurs de l’immobilier. », a-t-il invité.
Hadja Kadé Barry