Au cours de la 2ème journée de la Conférence Internationale de la Sénégambie Méridionale qui se tient à l’Université Assane Seck de Ziguinchor (Sénégal), Dre Diaka SIDIBE, Ministre guinéenne de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation a été invité à partager l’expérience de son pays et surtout la place du numérique dans le système d’enseignement supérieur de la Guinée.
Dans son intervention, Dre Diaka Sidibé, a tout d’abord expliqué l’importance de numérique dans le sous-secteur de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation. Elle précise en ces termes : « … Notre pays a procédé à la réorganisation du département par la création d’une Direction Générale de l’Innovation. Cela traduit la volonté exprimée à travers la lettre de mission assignée à notre ministère par le Gouvernement afin d’aller vers de nouveaux outils pédagogiques. Le numérique est donc incontournable ».
Poursuivant, Madame la Ministre a souligné la mise en place de quatre (4) universités pilotes dans l’implémentation du numérique afin de promouvoir les cours à distance et la possibilité d’échanges pédagogiques avec les institutions d’enseignement supérieur nationales, sous-régionales et internationales.
Pour Dre Diaka SIDIBE, la conférence de Ziguinchor a permis de relever des atouts majeurs en Guinée mais aussi d’exposer les difficultés de son système universitaire avec comme perspective d’identifier des synergies possible et construire des solutions communes ou mutualisées pour répondre aux défis.
Grâce au plaidoyer de la Cheffe du département du MESRSI et aux fructueux échanges qu’elle a eu avec plusieurs partenaires présents à la Conférence dont entre autres l’Agence Universitaire de la Francophonie.
L’AUF pourrait
en plus de l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry, financer la construction et la mise à disposition d’équipement d’un Centre d’Employabilité Francophone à l’Université de Labé.
Pour clore, Madame la Ministre a rappelé que la Guinée a déjà jeté les bases des véritables réformes pédagogiques à travers l’implication des acteurs socio-économiques dans la définition des programmes, à travers l’organisation réussie des Journées de Concertations en février 2022. Ainsi, la mobilisation des ressources pour le financement de la formation des formateurs, la création de cadres d’apprentissage et la valorisation des enseignements à travers les mobilités académiques et enfin la valorisation des programmes pour l’employabilité des étudiants sont au cœur des principales reformes engagés par le département.
Le Service Communication et Relations Publiques/MESRSI