Au lendemain de la présentation d’un document de synthèse sur les différentes propositions en ce qui concerne la durée de la transition, le porte-voix du Forum des Forces Sociales dont la structure a ignoré le cadre de concertations se montre toujours constant à ce sujet.
Dorah Koïta qui se focalise sur l’article 77 de la charte du Comité National du Rassemblement pour le Développement qui stipule que la période de la transition sera déterminée de commun accord avec l’ensemble des forces vives, estime qu’il n’est nullement opportun de présenter un calendrier à valider ou à invalider.
Pour ce jeune activiste, toutes les questions essentielles doivent être discutées en amont, autour de la table avec l’ensemble des acteurs concernés.
« Qui parle de la durée parle naturellement des activités qui sont données à la transition, parce que la durée est déterminée en fonction des activités. Nous nous pensons que ce chronogramme ne devrait pas être soumis aux autres parties prenantes pour qu’elles disent ce qu’elles en pensent ou bien la durée qu’elles croient raisonnable. Cela voudrait naturellement dire si tel est le cas que les parties prenantes sont appelées à approuver le chronogramme qui est proposé et tel que présenté ou à désapprouver en partie ou entièrement. Pourtant, nous pensons que le chronogramme doit faire l’objet de débats. C’est pourquoi d’ailleurs nous avons posé des questions sur le cadre de concertations, parce que nous voulons aujourd’hui que ce cadre de concertations soit revu, pour permettre à toutes les forces vives de se retrouver et de se reconnaître », a-t-il laissé entendre dans l’émission Mirador de FIM FM, ce samedi 30 avril 2022.
Hadja Kadé Barry