Quelques semaines après la suspension de leur grève suite à l’implication des autorités préfectorales de Labé, les enseignants vacataires de l’école des soins de santé ont décidé de reprendre le mot d’ordre depuis le 9 mai dernier.
Puisque selon eux, les promesses faites par les autorités, à savoir le paiement de leur primes n’ont pas été honorées.
« La grève continue , il y avait une promesse qui n’a pas été tenue. La nouvelle grève a débuté le 9 mai parce que c’était prévu pour l’ évaluation, l’examen blanc mais nous avons dit, on ne peut pas aller à cette évaluation tant que notre situation n’est pas réglée. On a juste fait des lettres d’information pour la suspension de grève au niveau préfectoral et au niveau de la direction. C’est toujours resté à la maison, jusqu’à ce qu’on trouve une solution ou un dénouement au problème. On fait la discussion avec quelqu’un, si la personne fait appel mais on ne nous a pas fait appel pour nous écouter. Nous, on a déposé la note d’information pour la grève et il n’y a pas un feedback et nous aussi on va rester derrière notre mot d’ordre, sans l’argent pas de cours pour le moment. Je profite de votre micro pour remercier, l’ensemble des enseignants vacataires évoluant à l’école des soins de santé communautaire pour la sérénité et la solidarité et aussi je tiens à remercier les parents d’élèves pour la compréhension », a dit Souaré Mohamed Issiagha, enseignant à l’école des soins de santé communautaire et porte-parole des grévistes.
Aissatou Zawiya Diallo, correspondante régionale de Mosaiqueguinee.com