A Boffa comme dans les autres préfectures de la région administrative de Boké, les autorités et la population ont accueilli ce mardi le directeur du fonds de développement social et de l’indigence à la maison des jeunes de la commune urbaine. La cérémonie a regroupé sous-préfets, sages, leaders religieux et jeunes au bord du rio-pongo après la sous-préfecture de Kolaboui.
Elhadj Karamba Diawara secrétaire préfectoral en charge des affaires religieuses a au nom de tous les notables souhaité la bienvenue au DG du FDSI et à sa délégation avant de lui remettre les colas en signe de bienvenue comme le veut la tradition. Le sage a en même temps transmis le message des jeunes qui demandent l’assistance auprès du DG et de l’Etat.
« La population de Boffa me charge de vous dire qu’il sont très fiers et contents de votre présence, nous avons un problème d’hôpitaux, et notamment de l’eau potable et le courant électrique. Nous avons plusieurs entreprises minières ici mais leur aide n’est pas chez nous, pour cela nous vous demandons d’aider nos enfants à avoir l’emploi, c’est ce que nous vous demandons » a-t-il plaidé.
Prenant la parole, le DG du fonds de développement social et de l’indigence a tenu à remercier les autorités locales ainsi que tous ceux qui ont effectué le déplacement. Dans son discours, il a rappelé la nécessité de s’enregistrer dans le registre social unifié et invité les acteurs communautaires à aller véhiculer les mêmes messages auprès de leurs concitoyens.
Le préfet de Boffa colonel Amadou qui a lancé officiellement la formation des acteurs communautaires a pris l’engagement de faire enregistrer ses administrés dans le registre social unifié avant de s’engager à accompagner ce processus jusqu’à son aboutissement.
En marge de cette rencontre, Lansana Diawara a annoncé que le FDSI distribuera « dans les semaines et mois avenir, 16 milles sacs de riz dans tout le pays, pour faire face au problème d’autosuffisance alimentaire. Le fonds de développement social et de l’indigence a réfléchi à une solution alternative et durable, dans deux jours on va lancer la phase pilote d’un champ de riz de trois hectares à Boffa, et si ça marche bien, on le réalisera sur 100 autres hectares, puisque s’il faut aider la population il faut s’impliquer davantage dans l’agriculture. D’ailleurs ça été une recommandation phare du président de la république » a-t-il précisé.
C’est par la formation des acteurs communautaires que les activités ont pris fin.
Seydouba Bangoura