Plusieurs mois après avoir été libéré de prison par le CNRD, Étienne Soropogui a été interpellé par la gendarmerie nationale.
Cette nouvelle arrestation du président du mouvement « Nos Valeurs Communes » vient chambouler le peu de confiance qui existait entre la classe politique et le Comité National du Rassemblement pour le Développement, aux yeux d’Aliou Bah.
« Ça réduit encore la petite marge de confiance, elle s’est évaporée, il faut le dire. J’exprime toute ma compassion, toute ma solidarité à Étienne Soropogui, Ibrahima Diallo, Saïkou Yaya et toutes les autres personnes qu’elles soient connues ou pas », a-t-il déclaré d’entrée de jeu au micro de nos confrères de FIM FM, ce lundi 26 septembre 2022 avant de rajouter que
« C’est le passé sur lequel on a voulu mettre croix, qui est en train de revenir. Les autorités de transition doivent faire beaucoup attention ».
Aliou Bah affirme par ailleurs que dorénavant en Guinée, toutes les voix dissonantes sont exposées. Pourtant nul ne peut empêcher, le libre exercice des droits fondamentaux dans un État démocratique.
« On ne peut empêcher les gens de s’exprimer, c’est le minimum qu’on a. C’est de notre pays qu’il s’agit, on a le droit de dire ce qu’on pense. Aujourd’hui, le fait de dire ce qu’on pense, nous vaut la mort ou la prison, il faut qu’on arrête ! », a-t-il déploré.
Hadja Kadé Barry