13 ans après le massacre du 28 septembre 2009, le procès de ce crime de masse pourrait s’ouvrir le 26 septembre 2022 selon le ministre de la justice garde des sceaux.
A date plus de 700 victimes attendent que justice soit rendue selon la présidente de l’Association des Victimes parents et amis du massacre du 28 septembre 2009 (AVIPA).
A quelques jours de l’ouverture de ce procès emblématique, les victimes de cet événement douloureux s’activent dans les préparatifs.
Asmaou Diallo, la présidente de l’association des victimes, souhaite que ce procès ne soit un simulacre de jugement.
« On se prépare pour le procès. Nous prions Dieu pour que la date soit retenue. On se rapproche des 700 victimes. Vous savez, avant les victimes ne voulaient pas venir témoigner mais dès qu’elles ont compris que c’est du sérieux, elles veulent venir témoigner avec des preuves. Nous voulons que le gouvernement continue son engagement. Nous ne voulons pas que le procès soit ouvert le 26 et qu’on en reste là. Nous voulons que ça continue, sans arrêt jusqu’à la fin », s’est-elle exprimée ce lundi 12 septembre dans un entretien accordé à un de nos reporters avant d’insister sur la présence de l’ex-chef de la junte au moment des faits en 2009.
« N’oubliez pas que beaucoup ne veulent pas que ce procès se tienne. Mais il faudrait qu’ils comprennent que ce dossier doit être jugé, c’est important pour les victimes et le peuple de Guinée. Si le gouvernement est prêt aujourd’hui, il peut faire le nécessaire pour que Dadis revienne », a fait savoir Asmaou Diallo, la patronne de cette organisation.
Aïssata Barry