Ce lundi 05 septembre 2022 s’est tenue à Conakry la marche citoyenne à l’appel du front national pour la défense de la constitution.
Sur l’axe, le dispositif sécuritaire était de mise. Un contingent de militaires, des pick-up de la gendarmerie et de la police étaient visibles tout le long de la route Le Prince.
La journée a été émaillée de violences. Des heurts entre manifestants et forces de l’ordre ont été signalés toute la journée de ce lundi.
Témoin des faits, Ibrahima Aminata Diallo président de la CONAPAID dit avoir vu des hommes en uniformes perchés sur la passerelle de Koloma avec des armes de guerre.
« On a vu des militaires sur la passerelle, on s’est posé la question, est ce que c’est là-bas on fait le maintien d’ordre ? Si vous montez sur les passerelles de ce genre vous avez des armes automatiques, il faut se poser la question, peut-être c’est pour jouer le sniper ? Et nous pensons que tout cela ne favorise pas un climat d’apaisement. Ils peuvent négocier avec ces jeunes, parler avec eux, c’est des guinéens. Il y a certains quartiers ils le font, pourquoi ils n’essayent pas avec ceux d’ici ? Au lieu de les brutaliser, de faire recours à une force disproportionnée et de faire une répression dans le sang », a laissé entendre l’activiste.
Fof et Hadji