Le symposium Mines Guinée, qui constitue un des plus grands rendez-vous minier dans la sous-région, a pris fin ce jeudi 17 novembre 2022.
Cet espace d’échange des acteurs du secteur venus d’une trentaine de pays à travers le monde, avait pour thème « optimiser l’industrie minière pour catalyser le développement socio-économique de la Guinée ».
Parmi les panelistes, figurait le directeur général de la société aurifère de Guinée. Mamady Kouyaté qui dirige cette entreprise spécialisée, dans l’exploitation de l’or au compte de la région de Kankan, a souligné que la durabilité des activités minières dépend du respect des engagements, vis-à-vis des communautés au sein desquelles sont implantées les industries minières.
« Nous savons que pour rendre l’activité minière durable, il faut créer de la compétence. Il s’agit d’obtenir la licence sociale pour développer véritablement l’industrie minière. Et cette licence, au-delà de notre participation à l’économie nationale, est fondée sur l’acceptation des communautés qui sont nos hôtes. C’est par rapport à ça nous disons qu’au niveau de la SAG, cette licence est basée sur trois principaux axes. Il y a le volet éducation avec la construction des écoles. Il y a l’éducation professionnelle parce qu’il faut créer des compétences pour améliorer la qualité de la main-d’œuvre locale, qui va aider à diminuer l’utilisation des expatriés. Ça permettra aussi aux guinéens, qui vont sortir de ces écoles professionnelles d’être capables de créer leur propre entreprise. Donc, favoriser l’entrepreneuriat et aussi améliorer les conditions d’emploi », a-t-il précisé au micro de mosaiqueguinee.com
La création d’activités génératrices de revenus en vue de faciliter l’autonomisation des femmes et la construction d’infrastructures sanitaires sont entre autres, les préoccupations de la SAG.
« La SAG évolue dans les villages qui sont éloignés des structures hospitalières. Donc, il faut créer des centres de santé, des structures d’autonomisation des femmes où elles pourront apprendre des métiers. Le 3ème axe, c’est la création d’activités génératrices de revenus parce que l’une des valeurs de la SAG, ce que les communautés dans lesquelles nous travaillons doivent après la SAG pouvoir se prendre en charge. L’accompagnement des femmes dans la culture maraîchère par exemple. Nous avons des programmes agricoles c’est-à-dire des projets rizicoles. Nous avons un projet d’anarcarde qui a commencé, nous avons fini la phase développement des producteurs, nous sommes en train de nous engager dans la phase construction des usines de fabrication. Nous avons aussi dans ce volet-là, la partie fourniture des biens et services », a rassuré ce responsable d’une des plus grandes sociétés minières en Guinée, à cette occasion.
Hadja Kadé Barry