Les chefs d’États de la CEDEAO ont avalisé le calendrier de 24 mois de transition, ainsi que les dix (10) points à mettre en œuvre pour le retour à l’ordre constitutionnel en Guinée.
La question du dialogue inclusif a été également évoquée. Pour le porte-parole du gouvernement, la demande de la CEDEAO sur le sujet est beaucoup plus un rappel à l’endroit des absents, que du CNRD.
« La CEDEAO rappelle en disant que le dialogue doit être inclusif. Et c’est beaucoup plus à l’endroit de ceux qui ne sont pas encore autour de la table, parce dès le départ, la Guinée avait indiqué que le dialogue allait être inclusif (…). Je pense que c’est faire un mauvais procès au gouvernement et au CNRD d’imaginer qu’on ne fait pas d’efforts, la porte du dialogue n’a jamais été fermée (…). Ce n’est pas un dialogue avec Cellou, Sidya ou d’autres, c’est un dialogue entre des organisations politiques. Le fait que Cellou ne soit pas ici ne disqualifie pas l’UFDG, mais si elle dit que comme Cellou n’est pas là, l’UFDG ne vient pas. Alors en ce moment c’est l’UFDG qui se disqualifie. C’est à eux de faire l’effort de dépersonnaliser leurs institutions pour que les questions fondamentales soient autour de la table », a laissé entendre le ministre, chez nos confrères de FIM FM
Parlant de la possibilité de délocaliser le cadre dialogue, Ousmane Gaoual Diallo a indiqué qu’il faut tenir compte du contexte guinéen.
« Si on regarde l’histoire des pays africains, il y a eu des moments où des dialogues entre des protagonistes, sans que cela ne soit un obstacle. Mais le contexte de ces pays là exigeait cela (…). Je pense qu’il faut rester dans le cadre du contexte guinéen (…). Parce que peu importe où le dialogue va se tenir, si les guinéens n’ont pas ma volonté de mettre en œuvre les conclusions des dialogues, de renforcer la confiance entre acteurs, cela ne servirait à rien… », a-t-il indiqué.
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