Alphonse Charles Wright, ministre de la justice et des droits de l’homme est monté au créneau pour rappeler à ses détracteurs qu’il était en bien activité de son département, lors de sa tournée à l’intérieur du pays. Au regard de la pléthore de défaillances qu’il a été constaté sur le terrain, il promet de se rendre régulièrement dans le pays profond pour s’enquérir du fonctionnement des juridictions désormais.
« C’est le siège du ministère de la justice qui est à Conakry, la justice doit être partout. Donc quand je suis en tournée je suis en activité je ne pars pas en tourisme pour me promener (…). Aujourd’hui, je regrette pourquoi depuis le jour où j’ai été nommé, je n’y suis pas allé. J’aurais sauvé des vies », a-t-il déploré, avant d’ajouter « On me dit de m’asseoir à Conakry, moi je ne peux pas », a tranché le magistrat.
S’agissant du prétendu budget faramineux qu’il aurait dépensé au cours de sa mission Charles Wright dit avoir utilisé son propre argent pour sauver des vies. D’ailleurs, il précise que la gestion du budget du département ne lui revient pas mais plutôt au DAAF et comptable à qui il a d’ailleurs demandé de mettre toutes les pièces comptables du département à la disposition des médias. « Mes cadres sont là, ils peuvent le témoigner. Je ne connais même pas la couleur de l’argent qui sort au niveau du département, ce n’est même pas mon problème. Il y a des cadres qui sont spécialisés dans ça c’est pourquoi j’autorise tous les journalistes, DAAF, comptable, mettez toutes les pièces comptables à leur disposition ne gardez rien », a-t-il ordonné.
Face aux accusations liées à la gestion des fonds de son département, le garde des Sceaux promet dorénavant de parler de ses propres biens. « J’ai entendu quelqu’un me dire qu’il est en train de construire une école à Maferinyah (Forécariah). Je vais aussi vous parler de mes biens », a-t-il conclu.
Alhassane Fofana