Le pouvoir de Conakry n’exclut pas d’engager une croisade contre les entreprises qui ne se conforment pas au contenu des cahiers de charge dans l’exécution, dans un délai raisonnable, des contrats de réalisation des infrastructures publiques.
Face aux hommes de médias, ce mardi 21 février 2023, Dr Bernard Goumou a rappelé que lorsqu’il y a des défaillances dans l’exécution des contrats, l’État peut recourir aux juridictions. Et sous le magistère du président de la transition, une importante opération de vérification des critères d’attribution et de gestion des contrats sera mise en branle. A cet effet, le locataire du palais de la Colombe annonce que tous les contrats qu’ils ont signés avec les entreprises vont être passés au peigne fin.
« Vous savez tout ce qui se passe, c’est contractuel. Et dans les contrats, il y a des articles qui sont bien mentionnés. Quand il y a défaillance, on a recours et les juridictions qui peuvent être saisies vont être saisies. C’est pourquoi j’ai dit, que sous l’autorité du président du CNRD, du chef de l’État, le Colonel Mamadi Doumbouya, une importante opération de vérification des critères d’attribution et de gestion des contrats sera tout de suite mise en branle. Tous ces contrats, nous allons les revoir. Nous avons au sein de l’État, des organismes de contrôle », a-t-il indiqué.
A travers ses organismes de contrôle, le gouvernement va revoir tous les manquements qu’il a constatés dans l’exécution de ces contrats. D’après lui, et ce, conformément au concept de refondation et de rectification institutionnelle, la dilapidation de l’argent public ne doit plus impuni.
« Nous allons réunir tous ces éléments et comme vous le savez, nous avons des organes judiciaires bien spécifiques et le moment venu, vous serez au courant. Ce que je peux vous rassurer, c’est que l’argent public ne doit pas rester impuni. C’est ça effectivement la refondation et la rectification institutionnelle qui sont la vision du CNRD. Donc, tout de suite, nous allons prendre des mesures idoines pour que l’argent public revienne dans les caisses de l’État », a-t-il lancé.
Alhassane Fofana