Alors que plusieurs acteurs politiques s’opposent à la reprise du dialogue inter-guinéen, Dr Faya Millimouno n’y voit aucun mal à ce qu’un autre cadre de dialogue soit ouvert. Il ajoute tout de même, que les leaders qui ont boudé le premier dialogue doivent se départir de l’arrogance, à dire qu’ils ne vont pas s’asseoir autour d’une table avec des « nains politiques ».
Le président du bloc libéral a par ailleurs fait remarquer que la CEDEAO est en train de soutenir des leaders qui prônent aujourd’hui l’exclusion.
« La CEDEAO ce n’est pas une république fédérale, dont les Etats membres sont fédérés. La Guinée n’a renoncé à aucun élément de sa souveraineté. Parce que ce que les gens demandent ça rabaisse notre pays. Ceux qui sont en train de demander que la CEDEAO préside le dialogue inter-guinéen, ils ont été des premiers ministres dans ce pays. Donc, il faut faire une mise au point. On veut dialoguer, mais pas en disant, nous devons désormais abandonner la souveraineté de notre pays. Les guinéens peuvent se parler entre eux (…). Je souhaite que tout le monde vienne au dialogue. Parce que quand la situation est en train d’évoluer et qu’on ressente le besoin d’être encore autour de la table, je n’ai aucun problème. Il y a des gens, il faut qu’on dénonce leur arrogance. La CEDEAO est en train de soutenir une entité (Les FVG), qui est la seule aujourd’hui en Guinée, à prôner l’exclusion (…) », a-t-il dénoncé.
Faut-il le rappeler, la rencontre entre le premier ministre et les acteurs politiques n’a pas eu lieu ce Lundi. Les membres des Forces Vives de Guinée ont refusé à la dernière minute d’avoir un tête-à-tête avec le chef du gouvernement à cause de l’absence d’Abdoul Sacko, qui devait se présenter ce matin à la DCIJ-GN.
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