Au tribunal de première instance de Dixinn délocalisé à la cour d’appel de Conakry, ce lundi, 20 mars 2023, l’acteur politique Bah Oury comparait en tant que témoin dans le cadre du procès des évènements du 28 septembre 2009.
A la barre, l’ancien vice-président du comité d’organisation revient les préparatifs, le déroulement mais aussi et surtout les violences enregistrées pendant cette journée triste dans l’histoire récente de la Guinée.
Dans son récit introductif, Bah Oury a précisé que de l’organisation de cette marche pacifique le 28 septembre « n’était pas fortuite ». C’était une manière pour eux, « de rendre hommage à cette journée, l’occasion pour eux de faire une autre version du NON du 28 septembre, c’est-à-dire, dire NON à la dictature ».
Poursuivant, il a indiqué que « l’objectif n’était pas de sortir pour faire des dégâts ». C’est pourquoi d’ailleurs, a-t-il indiqué, ils ont demandé à ce que « les gens sortent les mains nues », parce que c’était une manifestation pacifique. L’autre objectif de cette manifestation « était de montrer que les populations guinéennes ne voulaient pas d’une candidature militaire ».
Bah Oury affirme avoir reçu des « coups », mais sans qu’il ne tombe. Il a porté assistance au président Cellou Dalein Diallo qui avait été assommé et s’était écroulé sur la pelouse.
MohamedNana Bangoura