La mesure d’interdiction des motos taxis dans la commune de Kaloum passe mal chez les conducteurs de ces engins à deux roues.
Dans un entretien accordé à votre quotidien en ligne, le secrétaire général du syndicat national des taxis-motos de Guinée, a dénoncé une décision unilatérale du ministère des transports.
Il pense que le gouvernement devrait plutôt penser à leur condition d’exploitation dans le centre administratif de la capitale.
« Le fait d’interdire la circulation des motos taxis à Kaloum constitue un problème. Pour nous, il fallait définir les conditions de cette exploitation à Kaloum. Parce que nous avons toujours coopéré avec l’État dans le bon sens, mais s’il y a des décisions à prendre, il fallait définir les préalables. À cette allure, ça va être un problème, la décision ne sera pas du tout facile. Si l’activité est interdite et que les conditions liées à l’exploitation des taxis-motos de façon générale en Guinée ne sont pas définies, nous allons tous continuer à vivre le même calvaire. C’est ce qu’il faut éviter. Aujourd’hui, les conducteurs des taxis-motos en majorité, sont des diplômés sans emploi. Il faut que l’État nous vienne en aide en organisant ce secteur à travers le suivi sur le terrain », a sollicité Assana Traoré.
Le leader syndical a toutefois adhéré à d’autres mesures de cette décision notamment celles qui fixent le nombre de passager à un seul, mais aussi le port de casques.
A rappeler que c’est la troisième fois que cette mesure interdisant la circulation des taxis-motos dans la commune de Kaloum est prise par les autorités.
Alhassane Fofana