Le premier ministre guinéen a émis le souhait de rencontrer les coalitions politiques et sociales qui composent les forces vives de la nation suite à leur appel à manifester contre la gestion de la transition.
Ces dernières ont décliné l’offre, tout en imposant une panoplie de conditions au gouvernement de transition avant toutes discussions.
Alhousseiny Makanera Kaké partage cet avis de ses pairs. Il reste persuadé qu’aucun dialogue n’est possible pour l’heure entre la junte et les acteurs de la vie nationale tant que des acteurs sociopolitiques croupissent en prison sans procès.
« Il est impossible de se réunir pour discuter quoi que ce soit si les acteurs politiques et sociaux sont en prison et que ceux qui sont en dehors du pays ne peuvent pas rentrer », a-t-il martelé.
Il interpelle à nouveau le colonel Mamadi Doumbouya, garant du fonctionnement normal de toutes les institutions du pays.
Hadja Kadé Barry