La CRIEF a décidé de l’entendre le 18 juillet prochain sur son lit de malade. La défense est-elle prête à participer à cette audition ? L’avocat de l’ancien président de l’assemblée nationale ne trouve pas d’objection à condition que les dispositions de l’article 484 du code de procédure pénale soient respectées.
« M. Amadou Damaro Camara a toujours exprimé la volonté de venir se défendre contre les faits articulés contre lui. Il n’est pas venu parce que son état de santé ne lui permet pas. Dans ce sens nous nous avons adressé un courrier aux magistrats pour leur demander la mise en œuvre de l’article 484 du code de procédure pénale qui donne la possibilité de désigner un magistrat, un greffier, à l’effet de venir entendre M. Amadou Damaro Camara à l’hôpital. Contrairement à la lettre et à l’esprit de cet article, la cour a ordonné qu’elle se déplace dans son entièreté et venir l’entendre et sous les projecteurs ; ce qui est tout à fait contraire à l’article 484 du code de procédure pénale. Si cet article est respecté, nous ne trouvons d’objection à ce que des magistrats viennent à l’hôpital pour entendre M. Amadou Damaro Camara.», a précisé Me Santiba Kouyaté qui rassure que son client n’est pas un homme qui fuit la justice de son pays :
« Amadou Damaro Camara est un citoyen modèle parce que dans ce dossier, il ne se reproche rien ; c’est un dossier vide et quand je dis qu’il est vide le mot même est léger, pour expliquer combien de fois ce dossier ne tient pas. », a-t-il martelé dans un entretien qu’il a accordé en début de semaine à Mosaiqueguinee.com.