Relevant du district de Koulambou-morigbèya dans la sous-préfecture de Passayah, préfecture de Faranah, Kabayah est un secteur qui manque de tout en matière d’infrastructures sociaux de base.
Les populations qui y vivent, ont de sérieuses difficultés. Les habitants se plaignent de manque d’écoles, de poste de santé, ainsi que de routes.
Monsieur Kèmö Oularé est le chef du secteur. Rencontré cette semaine à Kabayah, l’homme a profité de l’occasion pour attirer l’attention des autorités sur leurs besoins.
« Nous souffrons assez dans notre localité ici. Nous, nous n’avons pas été scolarisés. Aujourd’hui, nous avons beaucoup d’enfants dans notre secteur qui ont l’âge d’être scolarisés mais nous n’avons pas d’écoles ici. Nous sommes à 13 kilomètres de notre district qui est Koulambou-morigbèya. De nos jours, nous sollicitons la construction d’une école chez nous. Les infrastructures manquent beaucoup ici. Jusqu’à présent notre mosquée est en pailles. Pendant la saison sèche, nous craignons l’incendie qui peut se déclarer à tout moment. Mieux que ça, notre village est très enclavé. Malgré les efforts conjugués des jeunes de Morigbèya et de Dalagbèla pour nous trouver une route praticable, il n’en est pas encore car nos moyens sont très limités. Nous avons du mal à faire écouler nos produits agricoles vers le marché. Nous demandons aux autorités et aux personnes de bonne volonté de nous venir en aide », a-t-il lancé.
Le manque de poste de santé à Kabayah constitue un sérieux problème pour les femmes de la localité. D’après madame Finah Condé, des femmes sur le point d’accoucher sont parfois transportées jusqu’à l’hôpital préfectoral de Dabola.
« Nous femmes de Kabayah, nos souffrances sont énormes. Parfois, quand des femmes en état de famille sont en travail, il nous faut parfois les transporter sur des motos pour Morigbèya ou Fabouya, voire même l’hôpital préfectoral de Dabola. Ce, en fonction des cas. Il en est de même quand nos enfants tombent malade. Nous demandons aux autorités, aux institutions et aux personnes de bonne volonté, de nous aider maintenant », a sollicité Finah Condé.
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