À Conakry, la capitale de la Guinée, la saison pluvieuse est synonyme d’inquiétude pour la plupart des citoyens.
Beaucoup d’habitants craignent des inondations aux conséquences lourdes.
Et pourtant, ce n’est pas parce qu’il n’y a pas de canaux d’évacuation des eaux usées ou de pluie. Mais l’incivisme de certains citoyens est à la base de certains dégâts en saison pluvieuse.
Dans cette ville qui est la plus peuplée du pays, les caniveaux sont transformés à maints endroits en dépotoir d’ordures. Il n’est pas rare de voir également des nantis bâtir des édifices en bloquant le passage des eaux de ruissellement.
D’autres construisent même sur les lits de marigots. C’est l’anarchie totale, si on peut se le permettre.
Au niveau des routes, notamment sur les transversales, reliant les deux corniches aux deux autoroutes, il suffit d’une goutte de pluie pour que les ordures se donnent rendez-vous sur la chaussée.
Pourtant, l’Agence guinéenne de gestion des routes (AGEROUTE) déploie les moyens pour le curage des caniveaux dans plusieurs communes de Conakry.
Al Hassan Djigué