Après deux semaines, la formation de 350 agents de santé au pré-volontariat de la 9ème cohorte du corps National de Volontaire a pris fin le mercredi 18 septembre 2024. C’est le centre régional SCAD de Kankan au quartier Kankancoura qui a servi de cadre à la rencontre.
Les 350 participants ont été initiés dans les domaines comme l’esprit de Volontariat, l’esprit civique, le développement personnel et le développement local participatif. Ils obtiennent désormais le statut de volontaire national. Un numéro matricule leur sera accordé dans la base de données du corps national des volontaires et un contrat de prestation de service certifiera leur statut de volontaire.
Ces agents seront repartis entre les régions de Kankan et de N’Zérékoré où ils serviront dans des structures sanitaires en manque de personnel. Les 11 préfectures des deux régions administratives auront chacune une moyenne de 31 volontaires agents de santé.
Pour Macka Baldé, directeur général de l’agence nationale de volontariat jeunesse (ANVJ), ces jeunes pourront être appelés désormais volontaires.
« A partir de ce jour, on vous appellera volontaire national agent de santé car vous êtes volontaires aujourd’hui, volontaires demain, volontaires pour toujours. Vous serez déployés auprès des communautés avec les conditions d’accueil primaires. Vous vous confondrez à leur coutume, à leurs traditions et vous respecterez leur intimité pour le bien-être de vous-même, de votre statut et de la localité. Je vous félicite par avance pour cette persévérance que vous allez témoigner dans les collectivités d’accueil. Chers volontaires, votre nouveau statut marque pour vous un nouveau départ et vous donne des nouvelles responsabilités qui expliquent l’exemplarité et la bienveillance. Vos nouvelles fonctions dans le domaine de la Santé vous permettront d’élargir vos champs d’action, de découvrir un nouvel environnement et d’établir une étroite relation avec les collectivités », a-t-il dit.
Le recrutement de ces 350 jeunes volontaires a été facilité grâce à un l’accompagnement du PNUD qui a insisté sur la présence de 60% de femmes.
Dans son discours, le ministre Kéamou Bogola Haba assisté par son homologue du MATD a magnifié les actions du PNUD dans le cadre de l’insertion des jeunes.
« C’est le lieu pour moi de magnifier les efforts considérables du Programme des Nations Unies pour le Développement PNUD pour la concrétisation de ce programme d’intérêt national dont la phase pilote couvre les 11 préfectures des régions administratives de N’Zérékoré et de Kankan. Ce projet permettra sans doute de : Faciliter l’insertion socio-professionnelle et économique des jeunes De résoudre le problème de déserts médicaux dans les collectivités rurales. De promouvoir le civisme et le patriotisme auprès de la jeunesse Et surtout de compter que sur la valeur du travail pour se développer individuellement et collectivement. Au regard de la transversalité en termes d’impact sur la jeunesse et sur la collectivité, un élargissement du programme sur les 6 six régions restantes se pose avec acuité. Ce plaidoyer à PNUD est en droite ligne dans la mise en œuvre du programme PAJEG qui est lie mon département à l’institution onusienne. La synergie entre l’ASCAD et le Ministère de la Santé et de l’Hygiène publique et l’ANVJ a permis le succès de ce projet d’envergure et cette innovation sur la cible JEUNES doit servir d’exemple de réussite pour d’autres structures publiques », a-t-il ajouté.
Cheick Mamady Condé, correspondant régional de Mosaïqueguinee.com à Kankan