Depuis plusieurs mois, plusieurs médias privés (radios et télévisions) ont vu leurs agréments retirés par le gouvernement qui a justifié son acte par le non-respect des cahiers de charges.
Du mois de mai à ce jour, aucune action allant dans le sens d’un retour à la normale pour ces médias ne s’est révélée fructueuse.
Au sein du Syndicat des professionnels de la presse de Guinée (SPGG), une bonne dynamique est en cours pour rétablir dans leur droit, les médias concernés.
Selon le Secrétaire général de cette organisation, Sékou Jamal Pendessa que nous avons interrogé ce lundi 7 octobre 2024 sur ce qui est en train d’être fait de leur côté, des rencontres et des échanges très stratégiques seraient actuellement en cours.
« Le silence n’est pas synonyme d’abandon au niveau du SPPG. Ce combat, nous ne pouvons pas l’abandonner. C’est un combat qu’on va mener jusqu’au bout. Il est vrai qu’à un moment, on ne communique pas sur tout ce qu’on entreprend, mais rassurez-vous, il y a des rencontres et des échanges très stratégiques en cours. Nous avons la ferme conviction que les médias fermés et restreints seront libérés. C’est un objectif qu’on s’est fixé, qu’on se doit d’atteindre. (…). Ça fait longtemps qu’on n’a pas d’échange avec le gouvernement sur ce sujet des médias, mais il y a des rencontres à d’autres niveaux qui, je l’espère, vont payer. Tout ce que nous demandons aux confrères, c’est de rester mobilisés et à l’écoute du SPPG quand nous allons donner des directives. Nous demandons aussi aux patrons de médias de continuer à garder la sérénité et leur dignité », a-t-il dit.
Il faut par ailleurs, rappeler que depuis près de deux ans, les médias privés dans leur écrasante majorité entretiennent une relation moins fraternelle avec la junte au pouvoir. Une situation qui a abouti au retrait des agréments de FIM Fm, Espace Tv, Espace Fm, Sweet Fm, Djoma Tv et Djoma Fm, le 22 mai 2024.
Mosaiqueguinee.com