Alors que la transition tire vers sa fin, selon en tout cas le calendrier établi par le CNRD et la CEDEAO, à travers un accord obtenu en octobre 2022, les acteurs politiques se mettent en ordre de bataille pour empêcher toute confiscation du pouvoir après le 31 décembre 2024.
Au sein de l’alliance nationale pour l’alternance démocratique (ANAD), coalition dirigée par Cellou Dalein Diallo, les acteurs ne cessent de réitérer qu’au-delà de cette échéance, « l’ANAD et les forces vives de la nation exigeront la mise en place immédiate d’une transition civile, afin de garantir la tenue d’élections crédibles et transparentes, conduisant à un retour rapide à l’ordre constitutionnel et à la démocratie ».
Pour Souleymane Souza Konaté, pas question de rester les bras croisés, face à la volonté des autorités de la transition de se maintenir au pouvoir.
« Toute tentative de contournement de cette date limite sera considérée comme une provocation inacceptable et rencontrera la résistance déterminée des acteurs politiques et sociaux. La Guinée mérite mieux que ce simulacre de processus constitutionnel, conçu pour servir les ambitions personnelles du pouvoir en place. », a-t-il laissé entendre.
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