Alors que la population de Gbéssia était sous le choc, suite à la mort tragique de quatre personnes par électrocution, une équipe de la protection civile est venue pour prendre les corps des victimes.
Après avoir embarqué deux corps dans l’ambulance et le troisième dans le véhicule de la police, l’ambulance n’a parcouru que quelques mètres avant de s’éteindre sous le regard impuissant de ses occupants.
Ayant constaté que l’ambulance s’est immobilisée, la foule a commencé à exprimer sa colère et sa déception vis-à-vis des unités de la protection civile.
Les secouristes sous la menace grandissante de la foule étaient obligés de garer le véhicule au commissariat central de Gbéssia. Aussitôt, les corps à bord de l’ambulance ont été transférés dans la voiture de la PTS. Les agents ont tout d’abord été obligés de rester dans la cour du commissariat pendant qu’un responsable de la police cherchait à calmer la foule.
C’est après cette intervention, que les sept agents de la protection civile sont revenus à leur base à la tannerie. Le conducteur est quant à lui, resté auprès de l’ambulance surveillée par deux pick-ups de la police.
Une source nous a confié qu’à date, plusieurs bases de la protection civile du pays ne sont plus opérationnelles.
Une autre source indique qu’actuellement, les incendies à Conakry sont gérés par une société privée beaucoup plus équipée que l’ensemble des services de protection civile relevant de l’Etat.
I Sory Kandja Bangoura