Le drame au stade 3 avril de N’zérékoré le 1er décembre dernier continue de focaliser des attentions surtout dans le Landerneau politique.
Ce samedi, cet événement malheureux a de nouveau été commenté par les cadres du RPG arc-en-ciel après avoir observé une minute de silence en la mémoire des victimes lors de leur assemblée générale à Conakry. L’ex-parti au pouvoir demande à ce que lumière soit faite sur ce drame.
« Faisons en sorte que la vérité soit établie, pour que de tels cas ne se reproduisent plus dans notre pays. Il y a déjà une guerre de chiffres. On parle de 135 morts, de 200 morts, la diaspora forestière va jusqu’à 300 morts. Les ONG qui sont sur place ont fait un décompte de 135 morts alors que le gouvernement parle de 56 morts. En qui faut-il croire finalement ? Mais même un seul mort, c’est un compatriote de moins, un citoyen de moins. C’est du sang qui a été versé. Il faut faire la lumière sur ce drame », a insisté Marc Yombouno.
Parlant de la nécessité de faire la lumière sur ce drame, l’ex ministre du commerce ne veut occulter aucun maillon de la chaîne.
« Quels sont ceux qui ont organisé ? Quels sont ceux qui ont financé ? Quels sont ceux qui ont fait la promotion ? Quels sont ceux qui ont agi ? Il faut faire la lumière sur tous les maillons de la chaîne, parce que Dieu est là. Il passe un message. Tout ce que Dieu fait, il n’aime pas parler. Il passe par les hommes. C’est aux hommes de réfléchir et de passer le bon message », a-t-il prêché.
Par ailleurs, ce cadre du bureau politique national du RPG arc-en-ciel établit une similitude entre les événements malheureux du 1er décembre 2024 et ceux du 28 septembre 2009 à Conakry et fait remarquer la présence de l’actuel premier ministre dans ces deux histoires, mais sous différents angles.
« Le premier ministre Bah Oury était le président de la commission d’organisation du 28 septembre contre la candidature de Dadis. Dieu a fait, il l’a ramené dans ce groupe, certainement pour donner des conseils afin que ça ne se répète. Et c’est lui aussi qui est parti présenter les condoléances par rapport à l’autre événement. Vous avez vu la correspondance, la similitude ? Quand on est sage aujourd’hui, Dieu nous donne tous les instruments pour amener le bon vivre en Guinée. Mais les gens ont les oreilles fermées, ce qui est grave », se désole Marc
Sékou Diatéya