Dans le souci de débarrasser la ville de Conakry des tas d’immondices qui jonchent les différents carrefours et artères de la capitale, le groupe Albayrak a lancé dans la nuit du mercredi au jeudi 19 décembre 2024 une opération spéciale dénommée « ville propre en 72 heures ».
Cette opération spéciale, qui touchera tous les grands carrefours de la capitale guinéenne, a mobilisé plus de 187 agents , 7 machines tracto-pelles, 23 bennes Actros, 15 camions bennes tasseuses…
Pour Ousmane Savané, Directeur général adjoint d’Alport-Conakry, cette opération vise non seulement à rendre la ville de Conakry propre en 72 heures, mais aussi à répondre à l’appel du président de la transition, le Général d’Armée Mamadi Doumbouya, qui a récemment lancé l’opération.
“Comme vous le savez, le coup d’envoi a été lancé par le Général d’Armée Mamadi Doumbouya pour l’opération ville propre. Le groupe Albayrak, en tant que partenaire de l’État, s’est mobilisé pour rendre la ville propre en 72 heures. Rendre la ville de Conakry conforme aux normes internationales de salubrité publique. Nous avons une centaine d’équipements mobilisés, composés de camions, pour rendre la ville propre. En 72 heures, nous voulons rendre la ville de Conakry propre, enlever des tas d’ordures. Nous sommes en train de curer les caniveaux pour ramasser les ordures et les transférer vers les décharges. Il faut savoir que nous transportons vers la décharge de la Minière à peu près 1 000 tonnes d’ordures par jour avec près de 800 travailleurs. Pour cette opération spéciale « ville propre », nous avons invité des travailleurs d’Albayrak Construction à venir en appui, ainsi que les travailleurs du port pour aider leurs collègues d’Albayrak Assainissement à réussir cette opération en 72 heures. Dans 72 heures, nous voulons rendre la ville de Conakry propre. Il n’y aura aucun tas d’immondices sur les différentes artères de la ville”, a-t-il promis.
S’agissant des perspectives du groupe Albayrak dans le domaine de l’assainissement en Guinée, Ousmane Savané a laissé entendre qu’elles sont prometteuses.
“Nos perspectives sont bonnes. Nous pensons gérer non seulement la collecte, le transfert, mais aussi la gestion des décharges. Parce que la décharge de la Minière mérite une expertise approfondie, des équipements appropriés, mais aussi des ingénieurs qualifiés pour la gestion de la décharge de la Minière. Il ne s’agit pas d’enlever ou d’entacher les ordures avec des bulldozers, mais il s’agit de trouver des zones d’enfouissement, des compacteurs de sol et de créer des ruelles propices pour que les camions puissent circuler et décharger rapidement. Donc, cette gestion demande une professionnalisation et cela va impacter la ville”, a-t-il martelé.
Mohamed Camara