La Société Guinéenne du Patrimoine Minier, en abrégé SOGUIPAMI, arrive en pole position du classement des entreprises étatiques respectueuses des principes de gestion édictés par les autorités du pays. Voilà la conclusion qui ressort d’un rapport de la Commission du Plan, des Affaires Financières et du Contrôle Budgétaire du Conseil national de la transition parcouru par Emergence.
Dans ce document consulté par nos soins, l’institution qui fait office de parlement durant la transition se félicite de la politique mise en place par les dirigeants de l’entreprise qui gère les participations de l’Etat dans les projets miniers.
Le CNT encourage la Direction générale de cette société pour « son engagement exemplaire à s’acquitter régulièrement de ses obligations financières envers l’État », selon le rapport de la commission. Signe que l’institution dirigée par Aboubacar Kagbè Touré est un bon modèle dans le microcosme des EPA, le Conseil national de la transition invite même les entreprises publiques hostiles aux pratiques de transparence à suivre l’exemple de la Société guinéenne du patrimoine minier en payant régulièrement les dividendes.
Loin d’être une complaisance, cette reconnaissance du CNT se justifie. La Soguipami est une entreprise publique modèle. Son Conseil d’administration se réunit dans les délais. Les états financiers sont approuvés chaque année par un auditeur indépendant. Et les dividendes sont versés à l’Etat, actionnaire unique de l’entité.
Avec un chiffre d’affaires de 135,24 milliards de francs guinéens en 2021 et des dividendes estimés à 50 milliards de francs guinéens, la SOGUIPAMI a apporté une contribution financière directe de 85 milliards aux finances de l’Etat au titre de l’exercice 2022, selon un rapport publiée par la société.
En 2023, avec des dividendes avoisinant 70 milliards, la contribution financière directe était estimée à 103 milliards de francs guinéens. Un bel exemple à enseigner aux entreprises publiques.
Avec Emergence