C’est un palier supplémentaire franchi par la République de Guinée dans le domaine minier.
Après 30 ans, le ministre du Travail et de la Fonction publique François Bourouno, a officiellement signé la nouvelle convention collective en présence des partenaires sociaux, ce 14 février 2025, dans la salle du 28 septembre du Palais du Peuple.
Il s’agit d’un nouveau cadre juridique qui vise à garantir un meilleur équilibre entre les droits des travailleurs et les intérêts des entreprises minières, tout en assurant un environnement de travail conforme aux principes du travail décent en Guinée.
Selon le gouvernement guinéen, il s’agit aussi d’une réforme qui traduit sa volonté de renforcer davantage la réglementation et adapter la législation aux enjeux contemporains du secteur minier.
Il faut noter que la dernière version de ce texte fondateur remontait à 1995, une époque où le paysage minier guinéen était bien différent de celui d’aujourd’hui.
Ensuite, le secteur a connu une expansion considérable, avec l’arrivée de nouveaux investisseurs, une mutation des conditions de travail et des exigences croissantes en matière de protection sociale et environnementale.
Pour François Bourouno, cette réforme traduit la volonté du gouvernement guinéen de renforcer la réglementation et d’adapter la législation aux enjeux contemporains du secteur minier.
Il faut préciser par ailleurs que parmi les avancées majeures de cette convention, on note l’instauration d’une grille salariale avec un salaire de base minimum pour l’entrée dans le secteur ; l’encadrement de la sous-traitance, les travailleurs sous-traitants percevant désormais au moins 70 % du salaire de base des sociétés mères ; entre autres.
Saidou Barry