Dans la nuit de lundi à mardi 11 février 2025, un autre éboulement est survenu dans une mine d’or à Fatoya, dans la commune rurale de Kintinia, à Siguiri, faisant cinq morts sur place.
Pour le directeur exécutif de l’ONG Actions Mines Guinée (AMINES) Amadou Bah, il faut aller vers un programme de réforme du secteur artisanal pour réduire les risques sécuritaire liés à l’exploitation artisanale de l’or.
« Pour réduire les risques sécuritaires liés à l’exploitation de l’or, il faut amorcer un vaste programme de réforme du secteur artisanal. Dans ces réformes, il faudra prévoir le volet protection de l’environnement, la santé et la sécurité. Dans ce volet santé et sécurité, il faut s’assurer que les exploitants utilisent des techniques qui ne soient pas nuisibles à leur santé et à leur sécurité. On contrôle la façon dont les exploitants travaillent dans ces zones pour éviter que par appât de gain, les exploitants n’arrivent à être piéger et trouver la mort. Donc, c’est important que les autorités au niveau de l’environnement, du secteur de la sécurité mais également du secteur des mines, mettent en place des comités au niveau de ces différentes localités pour faire les inspections sur les techniques d’exploitation et comment faire de sorte que les exploitants puissent les respecter. Il faudra organiser des séances de sensibilisation pour le renforcement de capacités. Ils peuvent élaborer un guide allant dans le sens de sensibiliser les gens sur comment faire une exploitation moins nuisible à l’environnement, à la santé et à la sécurité des exploitants et des communautés riveraines », a-t-il indiqué au cours d’un entretien avec mosaiqueguinee. com.
Saidou Barry