Après l’expiration du délai la transition établi avec la CEDEAO, le Général Mamadi Doumbouya a annoncé la tenue des élections en 2025.
Le discours de nouvel an du président de la transition est intervenu à un moment où le recensement administratif à vocation d’état civil n’est pas terminé. Ce qui veut dire qu’à date, il n’y a pas de fichier électoral pour conduire aux élections.
L’autre chose pas des moindres, personne ne sait encore, quel sera l’organe de gestion de ces élections.
À la direction nationale des affaires politiques, on estime qu’il faut donner la latitude au ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation d’organiser les différents scrutins.
« J’apprécie l’initiative de dire qu’il ne faut pas créer une commission nationale indépendante pendant qu’on a un ministère qui est à la gestion du territoire. Dans d’autres pays ça marche très bien. Il faut maintenant donner toute la latitude au ministère pour pouvoir mener à bien la mission. Il faut savoir que la mission d’organiser les élections présente un enjeu important. S’il y a contestation ça peut créer des problèmes sur le développement de notre pays. On va donner le bénéfice de doute à ce ministère pour organiser les élections, s’il y a des lacunes on corrige. Rien ne nous empêche de créer quelque chose de nouveau, je suis confiante à 100%. Nous sommes en période très critique, la sortie d’une transition est émaillée de violences, cela est dû au manque de transparence et de crédibilité. Si le processus n’est pas transparent et inclusif tous les acteurs doivent se référer », a indiqué notre contact au sein de cette direction.
Saidou Barry