L’actuel premier ministre vient de passer un an à la primature. Amadou Oury Bah a été nommé très exactement le 27 février 2024.
De cette date à maintenant, son bilan est négatif aux yeux de certaines formations politiques comme le Parti de l’Espoir pour le Développement National (PEDN).
« Il importe de rappeler que les attentes principales étaient axées sur la consolidation du dispositif du dialogue et le respect du chronogramme pour lequel il s’est tant battu avant sa nomination. Le résultat est visible et il suffit de se poser la question de savoir si la dynamique de dialogue a été consolidée et si le chronogramme a été respecté. Les réponses se passent de commentaires », affirme Mohamed Cissé.
Pour le porte-parole du PEDN, les prédécesseurs de Amadou Oury Bah ont fait mieux que lui.
« Je crois que s’il devrait écrire aujourd’hui, il aurait accordé une mention spéciale aux premiers ministres des moments de transition et de consensus. Pour peu, il leur a été demandé de démissionner ou de dénoncer publiquement les contraintes, ce qui ne parait pas être appliqué aujourd’hui », a-t-il poursuivi.
Le responsable du PEDN espère que le chef du gouvernement pourrait se rattraper, s’il accepte de composer avec les acteurs politiques.
« La gouvernance d’Etat a ses réalités, différentes de celle d’un parti politique ou de mouvement de droit humain. Nous espérons qu’il trouvera la touche appropriée pour travailler avec sa corporation d’origine afin de remettre la transition sur son chemin d’unité », a laissé entendre Mohamed Cissé.
Sékou Diatéya