Les réactions se sont multipliées au lendemain de la prise du décret portant indemnisation des victimes du massacre du 28 septembre 2009 par le général d’armée Mamady Doumbouya.
Cette décision, qui prévoit la prise en charge intégrale des indemnisations par le Budget national de développement, est saluée par le président de la Ligue pour les Droits et la Démocratie en Afrique (LIDDA).
Mamady Kaba a toujours plaidé pour que justice soit rendue dans cette affaire et que les victimes obtiennent réparation.
« En prenant ce décret, le Général-Président Mamadi Doumbouya vient de poser l’acte de justice le plus admirable de la Transition. Sans cet acte, le procès du 28 septembre perdrait de sa substance », se réjouit l’activiste au micro de mosaiqueguinee.com ce jeudi 27 mars 2025.
Selon lui, cette décision du chef de la junte ouvre une voie vers la réconciliation nationale en Guinée.
« Ce décret ouvre enfin la voie à une meilleure opportunité de réconciliation de la Guinée avec elle-même et, par ricochet, à une réelle consolidation de l’unité nationale. Nous trouvons, dans cet acte de justice sociale, un motif de satisfaction et d’espoir pour un avenir où la justice se rapproche davantage des justiciables. Nous encourageons le Général-Président Mamadi Doumbouya à persévérer dans cette voie afin de sécher les larmes de nombreuses autres victimes qui attendent un geste comme celui-là. », estime-t-il.
Mamady Kaba invite également les victimes du massacre du 28 septembre à s’engager en faveur de la réconciliation nationale, une fois qu’elles auront été totalement rétablies dans leurs droits.
« J’appelle les victimes du 28 septembre à se préparer à être intégralement rétablies dans leurs droits et à jouer pleinement leur rôle dans le processus de réconciliation nationale, notamment, en accordant leur pardon au nom de la fraternité nationale. Enfin, nous appelons l’ensemble des Guinéens à transcender les clivages de toutes sortes et à fédérer leurs énergies pour les orienter vers l’encrage de la démocratie et de l’Etat de droit », invite-t-il.
Hadja Kadé Barry