Suite au refus ‘’catégorique’’ des enseignants grévistes, de reprendre le chemin de l’école, le ministère en charge de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, jusqu’ici flexible, décide de mettre désormais sa menace à exécution. Celle consistant à rayer définitivement des effectifs de la fonction publique tous les enseignants qui continueraient à obéir au mot d’ordre de grève déclenchée, depuis l’ouverture des classes, par le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG), dirigé par Aboubacar Soumah.
Interrogé par un journaliste de mosaiqueguinee.com, ce dimanche 18 novembre, le secrétaire général du MENA, n’est pas passé par le dos de la cuillère.
« Ceux qui s’entêtent et qui ne veulent pas venir, ils ont la liberté de continuer et on souhaiterait même qu’ils continuent jusqu’en fin décembre et là, la décision qui sera prise, qui va les éliminer de la fonction publique, ne les surprendra pas. S’ils se réfèrent au statut du fonctionnaire de l’Etat, ils verront décliner tout ce qu’il y a comme droits et devoirs et ce qu’il y a comme avantages et sanctions », a martelé Casimir Diaora.
Vu que chaque partie campe sur sa position, dans ce bras de fer qui dure plus d’un mois maintenant, c’est la formation des enfants, qui en paie les frais.
Alhassane Fofana