« Nous allons tout de suite entreprendre des démarches pour qu’on libère nos camarades », a confié au correspondant de mosaigueguinee.com, Abdoulaye Bah, membre de l’union préfectorale du Syndicat des enseignants (SLECG) de Kindia.
Des interpellations consécutives au sit-in des enseignants grévistes, ce jeudi 22 novembre à Kindia, où les forces de l’ordre, ont empêché le rassemblement des enseignants devant la direction préfectorale (DPE) de la commune urbaine.
Après avoir confirmé l’arrestation de ses collègues, Abdoulaye Bah a déclaré : « Il y a eu effectivement des arrestations, ils ont arrêté au moins trois enseignants. Certains disent plus, puisque je n’ai pas compté le nombre exact, encore. Nous allons entreprendre tout de suite des démarches pour qu’ils soient libérés immédiatement. Parce que, c’est de l’arbitraire. Nous sommes dans nos droits, nous sommes dans l’exercice d’un droit constitutionnel. Il faut que l’Etat accepte les libertés publiques dans ce pays et nous comptons les faire libérer », a-t-il dénoncé.
Et de déplorer l’attitude des forces de l’ordre.
« C’est du n’importe quoi, ils ont usé de la violence. Ce n’est pas comme ça qu’on doit se comporter à l’égard des citoyens. Si on dit que les gens, ont le droit d’observer la grève, je crois qu’il n’y a pas de raison qu’on vient violenter ces gens, surtout quand il s’agit de l’éducation. Ils ont suffisamment usé de gaz lacrymogène et ils ont procédé aux arrestations. C’est déplorable. », a-il souligné.
Siba Toupouvogui, correspondant régionale mosaiqueguinee.com Kindia