Pour se procurer les passeports aujourd’hui en Guinée, il faut se préparer à traverser des étapes dignes d’un parcours de combattant.
De la banque à la salle d’enrôlement, jusqu’à l’obtention du précieux sésame, le processus est volontairement rendu alambiqué, à cause des combines permettant à de tierces personnes, de se remplir illégalement les poches.
Il s’agit pour les agents dans ces banques concernées par le versement des frais de confection du passeport, en échange d’un reçu de paiement, en complicité avec des agents des services de sécurité, de proposer aux clients désemparés, leur aide, en contrepartie d’un montant forfaitaire à leur payer.
D’après un constat fait par notre reporter, au versement dans une banque, il faut y avoir, soit des affinités ou donner de l’argent, aux agents pour faire partie du lot journalier de cent personnes exigées.
De là-bas, il faut faire la même chose au ministère de la sécurité, pour faire partie, cette fois-ci, d’un autre lot à enrôler, par jour où les jours suivants proches.
Ces intermédiaires créent la psychose en donnant des fausses informations qui font état du manque de passeports ou de la panne des machines, dans le seul but qui d’inciter davantage les clients à solliciter leur aide, non fortuite.
C’est une véritable marre pour des agents aux carapaces dures, qui résistent encore aux nouvelles mesures en vigueur. Ils s’y abreuvent abondamment au grand dam, des clients et de l’intérêt de la société.
Malheureusement, force est de constater que le narcissique ministre de la sécurité, qui en fait de trop dans l’expectation et dans le verbiage n’a rien, de prévu en vue de changer cette donne qui écorne l’image du département.
Dossier à suivre !
Mohamed