L’on se rappelle, il y a quelques mois maintenant, le Premier ministre affichait sa détermination à imposer l’ordre, pour dit-il, faire régner la quiétude dans la cité.
Ce qui a d’ailleurs conduit, à l’installation des PA, à maints endroits jugés dangereux, notamment le long de la route le Prince.
Et depuis, toutes les manifestations politiques sont dispersées ou parfois tuées dans l’œuf, malgré la détermination dont font montre, les acteurs politiques.
Cette situation semble être loin de connaître son épilogue. Elle tend plutôt à se pérenniser.
C’est du moins, ce qui ressort de la sortie du chef du gouvernement, sur les ondes de la télévision nationale.
« La marche, comme dit l’opposition républicaine, c’est un droit constitutionnel. Mais faut-il rappeler, que la libre circulation des personnes, c’est tout aussi un droit constitutionnel. Il faut trouver l’équilibre des deux choses, qui semblent contradictoires et trouver le moyen de les concilier… Il nous appartient en tant que gouvernant, de gérer cela. Nous assistons depuis des années, à une situation inacceptable de morts, de casses, d’actes de vandalisme liés aux manifestations. Alors, la question est de dire, on ne fait rien à cause de la loi et on fait la comptabilité macabre de victimes… ? Pour la paix dans la cité, pour la protection des citoyens, il y a lieu de freiner ces marches », a-t-il indiqué.
Dr Ibrahima Kassory Fofana, a toutefois exhorté les opposants, à savoir raison garder, pour éviter les violences que la capitale a connues, ces dernier temps .
« Ce que je demande à mes concitoyens de l’opposition, c’est de prendre la mesure de la situation. Il n’est de l’intérêt de personne, de voir ou de pleurer ces morts et ne rien faire. Notre part dans le redressement de cette situation est de renforcer la sécurité et de limiter les marches pour préserver les vies humaines… C’est cela le sens de notre action », a-t-il insisté.
Dr Ibrahima Kassory Fofana, a dans le même entretien, mis en relief, l’accalmie qui règne actuellement dans la capitale.
Une atmosphère, que le locataire du palais de la colombe, attribue aux forces mixtes, qu’il n’a pas manqué de féliciter de passage.
Abdourahmane Diallo