Dans le but de désamorcer la grève des enseignants qui dure plus de deux mois maintenant, le ministre guinéen en charge de l’information et de la communication, a rencontré, ce samedi 15 décembre, une soixantaine d’enseignants grévistes de la ville de Boké.
C’était en présence du préfet et des responsables de l’éducation de cette ville.
Selon Amara Somparé, depuis 2011, les salaires de la fonction publique, ont connu une augmentation cumulée, d’au moins 230%.
« Cela veut tout simplement dire qu’il y a eu des efforts très importants. Et, l’Etat guinéen, n’est pas en mesure de continuellement accroître la rémunération de la fonction publique de manière importante et successive chaque année. Il ne pourra pas le supporter. C’est la raison pour laquelle, l’Etat a indiqué au SLECG, que cette fois-ci, il n’y aura pas d’augmentation salariale, mais des négociations peuvent être engagées pour des mesures d’accompagnement, afin d’améliorer les conditions de vie dans la globalité du corps enseignant », a indiqué Amara Somparé, devant des enseignants de la préfecture de Boké et environs.
Au finish, le ministre de l’information et de la communication, a estimé que jusqu’ à présent il n’y a pas eu de vraies négociations.
Il s’en explique : « Parce que quand vous dites à quelqu’un, pendant que vous êtes en négociations, c’est ça ou rien, c’est que vous n’êtes pas prêt à négocier », a-t-il mentionné, devant les 78 enseignants présents à cette rencontre.
Al Hassan DJIGUE