Alors qu’il avait fait une première communication, donnant un délai d’un mois pour trouver une solution à la crise, qui mine le système éducatif guinéen, le secrétaire général de l’USTG, a été amené par les grévistes du SLECG, à rectifier le tir.
Injonction à laquelle le syndicalise n’a pas résisté. Ce qui a amené Abdoulaye Sow, à faire un revirement à 180 degré pour indiquer que, eu égard les menaces de radiation des effectifs de la fonction publique, qui pèsent sur les enseignants, ce délai ne saurait être désormais respecté.
Tout pourrait donc se jouer en quelques heures, si le gouvernement met sa menace à exécution.
C’est en somme le constat établi par un reporter de mosaiqueguinee.com lors de la réunion qui a regroupé, ce matin au siège de l’USTG, centrale conduisant désormais la médiation, le gotha des syndicalistes à la recherche d’une solution de sortie rapide de crise
« Nous avons fixé un délai, pour réagir fortement, mais ce délai peut être raccourci. Dès l’instant que des actes contraires à nos lois, des actes de radiation seront posés, toutes les fédérations qui composent l’USTG, seront debout pour dire non à ces actes. Ça peut être dans 24 heures, dans 48 heures ou dans 72 heures. Nous sommes debout et nous sommes prêts à réagir contre tout acte en violation de nos lois. Donc, nous sommes prêts et déterminés à réagir dès l’instant qu’il y a quelque chose dans ce sens. Nous ne l’accepterons jamais », a-t-il menacé.
Le numéro un de l’Union Syndicale des Travailleurs de Guinée, temporisera toutefois, à accepter sans conditions, la main tendue des syndicalistes.
« Nous voulons que le dialogue résolve le problème. Que les cours reprennent dans nos écoles, que nos enfants bénéficient d’une bonne formation, pour que les évaluations à mi-parcours ou en fin d’année, soient payantes pour nos enfants… J’en appelle à la compréhension du gouvernement pour que nous nous asseyions autour de la table, sans conditions, qu’on échange et qu’on trouve solution », a-t-il souhaité.
S’achemine-t-on ainsi, vers une grève générale et illimitée, déclenchée par l’USTG ?
La question mérite d’être posée.
Abdourahmane Diallo