Le drame s’est produit dans la nuit du jeudi à vendredi, au quartier Kassonya, préfecture de Coyah.
Selon nos informations, des hommes armés se seraient introduits dans la concession de Mody Mamadou Bah, bijoutier, pour tenter de dérober ses biens.
Durant l’opération, son fils a été tué par les assaillants à coup de poignard.
« C’est à 4 heures du matin qu’ils se sont introduits dans ma concession et se sont dirigés vers la chambre de mon fils qui occupe l’annexe de la maison. Après avoir pris tous ses objets, ils l’ont ligoté et demandé de leur montrer ma chambre », explique Mody Mamadou Bah, père de la victime.
Plus loin, il renchérit en précisant comment son fils a voulu l’alerter alors qu’ils étaient déjà devant sa demeure. Un geste, explique-t-il, qui l’aurait d’ailleurs aidé à mettre les autres enfants à l’abri.
« Quand ils ont ouvert la porte, ma femme et moi, avons entendu les bruits qui nous ont conduit tous les deux au salon. Je les ai aperçus par la fenêtre. Ils lui (son fils, ndlr) ont remis le téléphone pour qu’il m’appelle. C’est ainsi qu’il il a tenté de m’alerter en me disant en sanglot « papa », 3 fois. C’est alors que j’ai pris les autres enfants pour les enfermer dans la toilette », a-t-il poursuivi, avant d’ajouter que c’est grâce à l’aide des voisins alertés par sa femme, que les assaillant ont abdiqué après avoir poignardé son fils.
Mamadou Bilo Bah succombe à ses blessures après avoir reçu un coup de couteau en plein cœur. Toutes les tentatives pour le ramener en vie, sont restées vaines.
Comme cet étudiant de droit à l’université Général Lansana Conté de Sonfonia, beaucoup d’autres citoyens guinéens ont perdu et continuent encore de perdre la vie dans des attaques à main armée, à Conakry ou en province.
Hadjiratou Bah