Les deux structures syndicales répondent ainsi au SLECG qui souhaite aller seul avec le gouvernement au recensement du personnel des enseignants.
« Le protocole, c’est le SLECG qui a signé avec le gouvernement. Mais le recensement prévu dans l’accord concerne tous les enseignants et tous les enseignants ne sont affiliés au SLECG. Les autres structures syndicales de l’éduction ont aussi leurs places dans l’opération », ont insisté Pépé Balamou et Alpha Gassim Barry, respectivement secrétaire général du SNE et secrétaire général adjoint de la FSPE. C’était dans une interview accordée à notre rédaction ce samedi.
Pépé Balamou pense que derrière ce refus du SLECG d’associer les autres structures, se cachent des problèmes d’égo, d’argent et même des règlements de compte.
« Si le gouvernement se plie aux désidérata du SLECG, le SNE va boycotter l’opération », avertit son secrétaire général
« On a reçu de nos mandants, que si c’est le SLECG seul qui vient pour recenser qu’ils vont boycotter et nous, le bureau exécutif national du SNE, nous sommes d’accord pour ce principe », a martelé Monsieur Balamou.
Les positions se radicalisent. Le comité tarde à voir le jour.
L’avenir s’annonce compliqué quant au respect du point relatif à l’assainissement du fichier des enseignants, issu du récent accord.
Pendant ce temps, le SLECG agite l’épouvantail d’une nouvelle grève, si le protocole n’est pas respecté par le gouvernement.
SDC