Le juge a appelé le dossier et c’est madame le procureur qui a ouvert les débats.
Elle a interrogé le prévenu sur les chefs d’accusation qui lui sont reprochés. Scheik Affan n’a pas tardé à réfuter les faits d’incitations à la haine ethnique régionaliste et injure publique.
Cependant, il reconnait avoir tenu des propos injurieux. Mais dit-il, ces propos ne visaient qu’à répondre à un certain nombre de personnes notamment Ousmane Gaoul Diallo et Abdoulaye Bah.
Selon lui, ceux-ci l’ont insulté et se sont attaqués aux sages, et imams de la basse côte.
Est- ce que cela n’est pas de nature à se rendre justice ? a répliqué madame le procureur. « S’il faut dire », a répondu l’accusé. « Est-ce que c’est normal ce que vous avez fait ? », a poursuivi le procureur ? « Non ! ce n’est pas bon non plus ce qu’ont dit Ousmana Gaoul et Abdoulaye Bah et autres » a-t-il indiqué
Le juge lui aussi a interrogé l’accusé. Il est surtout revenu sur certains passages des différentes vidéos réalisées par Cheik Ahmed Fofana.
Sans exception, l’accusé a reconnu tous ces propos : « Des propos qui ne sont pas tenus contre une ethnie mais contre Ousmane Gaoul », a-t-il répondu au juge.
Le dossier est renvoyé au 28 janvier prochain à la demande de la défense.
SDC