Suite à la note circulaire qui leur a été adressée par le ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, les enseignants contractuels, ont été rencontrer celui-ci, pour, disent-ils lui signifier, leur déception, mais aussi leur détermination à aller jusqu’au bout de leur revendication.
Joint par téléphone, dans la soirée de ce vendredi 25 janvier 2018, le coordinateur général des enseignants contractuels, est tout d’abord revenu sur leur rencontre avec Mory Sangaré.
« Le ministre nous a dit qu’il n’a pas été compris dans sa note, car, ce n’était pas une manière de nous mettre à la porte mais simplement il était dans l’esprit de respecter le protocole d’accord. Donc, il nous dit de rester en stand bye et qu’ils sont en train d’analyser les dossiers et qu’après avoir fini de les analyser, ils vont nous appeler et le président de la république, a lui même demandé d’accélérer. Mais il a attiré notre attention, sur les dossiers déposés, il y a de plus 49% de faux diplômes », explique Alseny Mabinty Camara.
Plus loin, le coordinateur des enseignants contractuels, a précisé que les enseignants contractuels n’entendent guère lâcher prise dans cette autre démonstration de force qui s’annonce avec le gouvernement.
« Nous sommes très déçus, parce que dans l’avis d’appel d’offre qui nous a été lancé, il a été mentionné que nous venons pour un contrat d’une année…mais comme ils disent d’attendre pour une durée bien déterminée, nous allons attendre. Et si toutefois rien n’est fait, nous verrons maintenant quelles sont les stratégies que nous allons entreprendre pouvoir nous faire entendre. Mais nous n’allons pas du tout lâcher prise », a-t-il indiqué.
Alhassane Fofana