Lors d’une de ses sorties médiatiques, Aboubacar Soumah, s’en prenait vertement au ministre de l’enseignement supérieur, qu’il accusait d’avoir refusé de rétablir dans leurs fonctions d’origine, les enseignants qui ont été mutés pour fait de grève, donc, de s’opposer à l’application du protocole d’accord signé avec le gouvernement, le 10 janvier dernier.
Surpris, choqué, le département de l’enseignement supérieur, a balayé d’un revers de main gauche, cette accusation.
Un haut responsable de ce département, joint mercredi par notre rédaction, a tenu à rappeler que les institutions d’enseignement supérieur, n’avaient pas été concernées par la dernière grève du SLECG.
« Il n’y a pas eu de grève au niveau de l’enseignement supérieur. Logiquement, nous ne sommes pas concernés par le protocole. Et puis, il y a le syndicat autonome de l’enseignement supérieur avec qui nous travaillons », a précisé ce haut responsable.
Au sujet des cas de mutations, pour fait de grève, le département a précisé qu’aucun enseignant n’a été muté injustement.
« Aucun enseignant n’a été muté arbitrairement ou pour fait de grève. C’est dans le cadre de notre travail que nous mutons les gens. Les 10 homologues de Kindia dont il parle, ont été recrutés avant qu’il n’y ait la grève. Ils font partie des 451 homologues recrutés à la fonction publique au compte ministère de l’enseignement supérieur ».
Enfin, la simplicité et la grandeur d’âme du chef de ce département, le ministre Abdoulaye Yéro Baldé, ont été aussi évoquées par les cadres, qui dans leur écrasante majorité, confirmé que celui-ci est très respectueux des accords et des engagements du gouvernement.
Alhassane Fofana