Les opérations d’identification des familles devant bénéficier de ces moustiquaires, se sont achevées jeudi.
La campagne consistait à recenser le nombre d’habitants par ménage, le nombre de couchettes et la remise de coupon aux chefs de ménages.
Ce coupon détermine le nombre de MILDA (moustiquaire imprégnée à longue durée d’action) à pourvoir.
Charles Kemo Théa, point focal au compte du programme national de lutte contre le paludisme à Boffa, en partenariat avec le projet ‘’Stop palu+’’, a expliqué la nécessité d’utiliser les moustiquaires imprégnées.
« L’utilisation des moustiquaires imprégnées est un des moyens les plus sûrs en matière de lutte contre le paludisme. Depuis plusieurs années et avec l’augmentation du taux d’utilisation des moustiquaires dans les ménages, nous avons constaté une régression du paludisme surtout dans les zones rurales. Pour rappel, il y a eu des campagnes en 2013, en 2016 et voilà en 2019. Comme toujours, nous demandons encore aux chefs de ménages de bien vouloir garder soigneusement les coupons que les agents recenseurs leur ont donnés » a-t-il recommandé.
Le chargé de la gestion de la base des données à la direction préfectorale de la santé de Boffa, a donné les statistiques et la stratégie adoptée cette année :
« Pour cette campagne à Boffa, 178 équipes composées de 356 agents et 18 moniteurs, ont pris part à cette opération. Au total, 45.866 ménages avaient été identifiés, soit 89%. La stratégie adoptée pour cette année est 1 MLDA pour 2 personnes. Si le nombre est impair, nous en rajoutons », a précisé Sékou Amadou Sangaré.
Enfin, il faut signaler que la distribution de MILDA cette année, est prévue à partir du mois d’avril.
Fodé Makinsy Soumah