Quelques jours après la signature d’une convention de partenariat entre la chambre d’arbitrage de Guinée et le GOHA, Mohamed Chérif Abdallah, président du groupe organisé des hommes d’affaires, estime que la sécurité doit être le socle du climat des affaires, dans un pays.
Le premier responsable du GOHA, a mis un accent particulier sur le dédommagement des victimes des manifestations politiques dont le dossier, précise-t-il, n’évolue pas au niveau du gouvernement.
« En parlant de sécurité, vous n’êtes pas sans savoir que lors des manifestations dernières, nombreux sont les opérateurs économiques qui ont été victimes de pillages, à grande échelle», rappelle d’abord Chérif Abdallah avant d’ajouter : « Des manifestations de 2007, sous le régime du défunt Lansana Conté, à celles de 2013, du pouvoir Condé jusqu’à nos jours, plus de 220 milliards (220.000.000.000) de francs guinéens de pertes matérielles, ont été enregistrées pour 2.700 victimes identifiées », fait-il remarquer.
Malheureusement, déplore Mohamed Abdallah « tous ces dossiers stagnent au niveau du gouvernement. Lors de l’accord du 12 octobre 2016 signé par la mouvance et l’opposition, l’indemnisation des victimes des différentes séries de manifestations, y était incluse. Ces pillages découlent des manifestations politiques », reste persuadé le président du GOHA.
Selon lui, les victimes s’indignent du silence des autorités face à cette situation et bon nombre d’entre elles, « n’arrivent toujours pas à joindre les deux bouts », nous apprend Abdallah Chérif.
Bangoura M