En plus des habits, des produits cosmétiques, des bijoux et autres, l’on retrouve aussi assez de restaurants au grand bazar de Conakry. Elles sont nombreuses, les femmes qui abandonnent leurs activités de restauration ailleurs pour venir vendre à ce grand lieu de rencontre.
Elles le font à chaque fois que des évènements comme le grand bazar et la foire internationale sont organisés à Conakry. Mais ces restaurants fonctionnent correctement seulement que dans la soirée et la nuit, car il ya plus d’affluence, affirme la plupart d’entre elles.
Pour Mariam Fofana, restauratrice affirme qu’elle participe à chaque grand bazar et foire internationale de Conakry : « Cette année qu’à même ça marche pour nous. Les clients viennent nombreux mais généralement le soir… ».
Quant à M’Mahawa Bangoura, elle se plaint du manque d’électricité : « On a des problèmes pour conserver nos poissons et poulets, car il ya souvent des coupures d’électricité. Si les condiments ne sont pas bien conserver, ils risquent de se gâter. Ce qui constitue une perte pour nous ».
Parlant de prix, Mme Bangoura dit qu’un plat d’attiéké avec poulet coûte 50.000 francs guinéens. Et un plat de poisson accompagné de frites coûte 35 à 40.000 francs guinéens. Des prix que certains consommateurs trouvent chers.
« Lorsque je viens au grand bazar, c’est pour me promener et manger mais je trouve les prix trop chers… », affirme Mohamed Sylla, visiteur.
Un autre visiteur, lui pense plutôt que les prix sont raisonnables car les vendeuses payent cher les stands. « Il faudrait qu’elles s’en sortent car j’ai entendu parler de stands à 3.000.000, par exemple dans le restaurant que j’ai mangé. Donc, si ces restauratrices ne fixent pas les prix comme il le faut, ce sont elles qui vont perdre… », ajoute ce même visiteur.
Adama Hawa Diallo