Ils ont décidé depuis ce lundi de cesser toutes activités au sein de l’usine qui les emploie, basée à Dubréka.
Ce débrayage est consécutif du non-respect du récent protocole d’accord, signé entre la direction de cette usine et les travailleurs, sous l’égide du département de tutelle.
C’est du moins ce qu’a confié Abdoul Kader Camara, travailleur à temps pleine, porte-parole des grévistes, licencié, joint ce lundi par notre rédaction.
« J’étais en plein travail le vendredi passé à l’usine, lorsque le directeur des ressources humaines m’a appelé pour me dire que c’est bon, tu peux arrêter de travailler à partir de maintenant. J’ai demandé la raison, il m’a aussi dit, je vais t’appeler le samedi, pour te dire la cause. Je suis resté à l’attente jusqu’au jour d’aujourd’hui, mais personne ne m’a appelé pour me dire la cause », a-t-il dit, avant de mettre en cause la direction de l’entreprise.
« Elle veut coûte que coûte imposer la sous-traitance dans cette usine et pourtant, on avait arrêté qu’un vrai contrat devrait être donné aux travailleurs qui sont sur la ligne de production et l’augmentation des salaires à 70%. Tout cela n’a pas été respecté. En ce moment, quatre travailleurs ont été licenciés, mais sur la liste, ils visent 10 personnes qui sont dans mon équipe », accuse Kader Camara, avant de nous informer que les travailleurs, ont décidé de boycotter les activités ce lundi, au sein de cette usine.
Kader prévient : « Tant que mes collègues ne sont pas rétablis dans leurs droits, nous ne travaillerons pas ».
Aïssata Barry