La ruée humaine vers l’or, ne fait pas que des heureux dans la préfecture de Mandiana.
L’autorité locale y constate avec regret, une dégradation poussée des lits et berges des différents cours d’eau.
Phénomène dû, selon elle, à l’utilisation des machines-dragues par certains orpailleurs agissant en toute clandestinité.
Autre phénomène récurrent constaté dans cette zone aurifère, la vente clandestine et la consommation de stupéfiants de toutes natures entraînant parfois des actes de violences sur de paisibles citoyens.
Ces sujets, parmi tant d’autres, ont d’ailleurs, été largement débattus, le weekend dernier, dans la capitale de Wassoulou, lors d’une réunion plénière annuelle dite du ‘’Conseil Administratif Préfectoral’’, en présence de 120 participants, des élus, des administrateurs, activistes, responsables d’ONG et de projets, ainsi que les ressortissants basés à Conakry.
Parmi les recommandations issues de cette rencontre, figure la cessation pure et simple de cette forme d’extraction du métal jaune, préjudiciable à l’environnement.
« Nous avons mis les présidents de districts, les maires et les sous-préfets devant leurs responsabilités. Si désormais, dans une commune, dans un district, on constate la présence des machines-dragues dans un cours d’eau, eh bien, les élus locaux, les responsables administratifs de ces localités, s’exposeront à des sanctions », a brièvement rappelé le préfet, devant la presse, sans donner plus de détails, sur la nature et les degrés de sanctions prévues à cet effet.
Les participants, cite Mohamed Lamine Doumbouya, ont également pris des dispositions face à la vente clandestine et la consommation de drogues à Mandiana.
« Les lieux de vente de ces stupéfiants, doivent être identifiés. Les consommateurs également seront traduits devant les services de sécurité », a-t-il annoncé devant la presse, ce mardi, 06 aout.
De Mandiana, Mamadi CISSE pour Mosaiqueguinee.com