Le consortium COJELPAID-CADEC a procédé à la restitution des consultations communautaires et voyages d’échanges d’expérience en Côte d’Ivoire ce vendredi 1 novembre, au siège d’OSIWA.
Cette activité entrant dans le cadre du projet d’appui aux efforts d’accès aux actes d’état civil en Haute Guinée, consistait à partager les résultats issus du projet pilote, mais aussi l’expérience acquise lors du voyage sur la Côte d’Ivoire.
« Nous avons trouvé, pendant nos missions à l’intérieur du pays, que par endroit, les populations ont des méconnaissances vis à vis de nos textes de Loi. À cela s’ajoutent, la pauvreté et l’éloignement même des localités par rapport à l’état civil. Au-delà, nous avons pensé qu’il fallait aller à l’extérieur du pays, pour s’enquérir des expériences des autres pays, notamment en Côte d’Ivoire. Là-bas, nous avons passé au peigne fin, l’ensemble des partenaires intervenants mais aussi les services techniques, étatiques, y compris les départements. Nous avons échangé avec eux, pour savoir comment ils abordent le phénomène de l’enregistrement à l’état civil. Nous sommes procurés d’information, pour venir implémenter chez nous, les partager avec l’ensemble des parties prenantes, dans le domaine de l’état civil en Guinée », a expliqué Abdoul Sacko, coordinateur dudit projet.
Selon le président du tribunal de l’enfant, les parents ont obligation d’établir, dans le délai requis (6 mois au plus tard), l’extrait de naissance de leur enfant.
« L’établissement des extraits de naissance est un des droits fondamentaux pour les enfants. S’il est compromis, c’est sûr que ça aura un impact sur toute la vie de l’enfant. Donc, c’est très important que tout enfant soit enregistré dès sa naissance, comme le recommande le code de l’enfant. Les parents ont cette responsabilité, dans le délai requis », a rappelé Nfaly Sylla, président du tribunal de l’enfant de Conakry.
Pour le coordinateur national d’OSIWA, partenaire financier dudit projet, le problème d’extraits de naissance est national.
« L’établissement des extraits de naissance est un des droits fondamentaux pour les enfants. S’il est compromis, c’est sûr que ça aura un impact sur toute la vie de l’enfant. Donc, c’est très important que tout enfant soit enregistré dès sa naissance, comme le recommande le code de l’enfant. Les parents ont cette responsabilité, dans le délai requis », a rappelé Nfaly Sylla, président du tribunal de l’enfant de Conakry.
Il faut noter que la Guinée, a ratifié l’engagement de Banjul en 2017, pour éradiquer à 100%, le risque de voir des enfants apatrides.
MohamedNana Bangoura